Quand je suis arrivée….ils étaient déjà en train de me chercher un nouveau nom « Norma Jeane » fait plouc, ni glamour ni style, un nom de péquenaud disaient-ils…

Je voulait expliquer que ma mère m’avait donné ces noms de Norma et de Jeane. Les deux hommes m’ignoraient et parlaient entre eux avec sérieux comme font les hommes. J’étais contrariée qu’ils ne me consultent pas parce que j’étais là, assise entre eux et pourtant quasi invisible…

J’ai essayé de leur expliquer que j’aimerais au moins garder « Norma » c’était le nom avec lequel j’avais grandi et qui serait toujours mon nom mais ils ont refusé d’écouter.

D’après « Blonde » (page 294/295), Joyce Carol Oates.

Acrylique sur toile 65 x 81